Editorial de Nina Brissot
Autrefois, nous avions des révolutionnaires, des rebelles, des agitateurs, des anarchistes. On leur prêtait un idéal, une cause à défendre, un besoin de contrer le pouvoir en place au profit de modèles…. révolutionnaires, rebelles, agités du bocal, ou anarchistes. Une sorte de guerre des clans se formait et la droite donnait un su-sucre à la gauche qui elle, agitait un programme social à faire appliquer avec l’argent commun. Mais de l’argent de préférence issu des milieux de droite, ou en recourant au bénévolat, qui a fini par s’épuiser.Aujourd’hui, la gauche et la droite vivent le même modèle économique, dont seul le verbiage diffère à l’usage. Chacun évoque un changement nécessaire, personne n’en a l’envie ni la solution. Alors, on s’indigne. On s’assied par terre et on attend. Quoi? Les suggestions ne pleuvent pas et Godot reste introuvable. Mais les Indignés ont le mérite d’être (du moins pour l’instant) apolitiques et pacifiques. Peut-être nous acheminons nous vers un idéal indigné? A moins que ce ne soit une indignation idéalisée? Si ça peut servir, alors indignons-nous… Entre-temps, nos dirigeants actuels, économistes ou gouvernementaux d’Occident, amorceront-ils un capitalisme du 3ème type ? Nina Brissot Editorialiste du journal hebdomadaire “Le Régional” Lutry VD CH
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